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1.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 65(03): 137-145, 2018.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266294

ABSTRACT

Introduction : L'Arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) est un évènement fréquent dans les services d'urgences et de réanimation pédiatrique. Bien que de nombreuses données soient rapportées dans plusieurs régions du monde, peu sont disponibles en Afrique subsaharienne. L'objectif de cette étude était d'évaluer les aspects épidémiologiques, thérapeutiques et le pronostic des enfants victimes d'ACR au CNHEAR.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective sur 1 an, concernant les enfants âgés de 0 à 15 ans, ayant présenté un ACR et bénéficié de manœuvres de réanimation au CNHEAR. Les données ont été saisies et analysées avec le logiciel Epi info 3.5.4 et SPSS 24.0. Résultats : Cent-soixante-dix-neuf (179) cas d'ACR ont été enregistrés. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la fièvre et la détresse respiratoire (38,5% chacun). Le délai de consultation moyen était de 3,5 jours. Quarante-neuf virgule sept pour cent (49,7%) avaient consulté dans une structure périphérique avant d'atteindre le niveau central et 13,9% étaient transportés par un transport médicalisé. Les principales circonstances ayant conduit à l'ACR étaient la détresse respiratoire (45,2%), la défaillance hémodynamique (48,7%), et les troubles métaboliques (19,6%). Les pathologies sous- jacentes étaient dominées par le sepsis 20,1%. Au plan thérapeutique, 71,5% avaient eu un massage cardiaque externe. Au décours de la réanimation initiale, le retour à une activité cardio-circulatoire spontanée était de 60,9%. L'évolution secondaire était marquée par la récidive de l'ACR chez 71,6% et finalement le décès de 85,3%. Au final, sur les 179 enfants ayant fait un ACR et bénéficié d'une réanimation, 16 (8,9%) ont survécu et ont été suivis en ambulatoire.Conclusion : La survie après ACR pédiatrique au Sénégal est faible. Des efforts importants restent à faire, notamment une amélioration des ressources matérielles ainsi que des compétences et la formation continue des praticiens en vue d'une meilleure prise en charge des enfants gravement malades


Subject(s)
Child , Heart Arrest/epidemiology , Heart Arrest/therapy , Senegal , Treatment Outcome
2.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(01): 42-46, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266220

ABSTRACT

Introduction : La mortalité infantile notamment la mortalité infanto-juvénile demeure encore élevée en Afrique sub-saharienne malgré une baisse considérable. Les objectifs de notre étude étaient d'évaluer la mortalité hospitalière globale et spécifique en fonction des tranches d'âge (nouveau-né, enfants de moins de 5 ans et enfants âgés de 5 ans et plus) et d'identifier les principaux facteurs de mortalité dans ces différents âges. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et analytique allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015. Elle portait sur l'exploitation des registres de consultation, d'hospitalisation et sur l'analyse des dossiers des enfants décédés âgés de 0 à 15 ans Résultats : Durant l'année 2015, le service avait enregistré 6487 consultations et le nombre d'hospitalisations s'élevait à 2458 enfants. Le nombre de décès enregistré était de 212, mais seuls 193 dossiers d'enfants décédés ont été colligés, le reste des dossiers n'a pas été retrouvés. La mortalité hospitalière globale était de 8,6% et la mortalité spécifique en fonction des tranches d'âge montrait une surmortalité néonatale de 13,9%, une mortalité infanto-juvénile de 8,6% et une mortalité chez les enfants de plus de 5 ans de 3,5%. Les facteurs de mortalité chez les nouveau-nés étaient dominés par la prématurité 32,5%, suivie par la Souffrance Néonatale (SNN) 27,1% et les infections néonatales (INN) 22,4%. Chez les enfants d'un mois à 5 ans, les facteurs de mortalité prédominants étaient la Malnutrition Aiguë Sévère (MAS) compliquée 30%, les Infections Respiratoires Aiguës (IRA) 30% et les méningites purulentes 14%. Conclusion : La réduction de la mortalité néonatale et infanto-juvénile dans notre contexte doit passer par le recrutement en personnels qualifiés (pédiatres, obstétriciens, sages-femmes…), la création d'unité de néonatologie au niveau des EPS de niveau 1, le relèvement du plateau technique des structures hospitalières et la lutte contre la pauvreté et l'amélioration du niveau de vie des populations


Subject(s)
Cause of Death , Child , Child, Hospitalized , Child, Preschool , Infant Mortality , Infant, Newborn
3.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(1): 35-43, 2016. tab
Article in French | AIM | ID: biblio-1266139

ABSTRACT

Introduction : La Détresse Respiratoire (DR) est fréquente en néonatalogie, souvent liée à des difficultés d'adaptation ou à l'infection. Objectifs : Décrire les aspects épidémiologique, clinique, thérapeutique et pronostique de la détresse respiratoire du nouveau-né à terme au service de néonatologie Centre hospitalier National d'Enfants Albert Royer de Dakar (CHNEAR).Patients et méthode : Etude rétrospective, descriptive du 1er janvier au 31 décembre 2014, concernant les nouveau-nés à terme hospitalisés pour détresse respiratoire. Résultats : Nous avons colligé 214 cas de DR, soit une fréquence de 34,8% des nouveau-nés à terme. Le sex-ratio était de 1,06 et l'âge moyen de 8,5 jours. L'accouchement était fait par césarienne dans 39 cas (18,2%) et 132 nouveau-nés (61,5%) étaient eutrophiques. Une réanimation en salle de naissance avait été nécessaire pour 86 nouveau-nés (40,2%). La DR était précoce en salle de naissance dans 75 cas (35,0%) et 107 nouveau-nés (50%) étaient admis avant 48 heures de vie. Le transfert était fait par transport en commun dans 92 cas (42,8%). La DR était sévère chez 102 nouveau-nés (47,7%). La SpO2 moyenne était de 78% sous oxygène à l'admission. Les principales étiologies étaient l'infection néonatale (118 cas ; 55,1%), l'asphyxie périnatale (53 cas ; 24,8%), l'inhalation méconiale (30 cas ; 14,0%), les cardiopathies congénitales (29 cas ; 13,5%), la bronchiolite aiguë 20 cas ; (9,3%), l'atrésie des choanes (9 cas ; 4,2%). Une ventilation artificielle était réalisée pour 45 nouveau-nés (21,0%). La létalité était de 31,8% (68 décès). Cette létalité était significativement associée à l'existence d'une détresse respiratoire en salle de naissance (p = 0,007 ; OR 2,2), d'une hypertension artérielle pulmonaire (p <0,001 ; OR 5,1), d'un pneumothorax (p < 0,001 ; OR 3,3), d'une inhalation méconiale (p = 0,006 ; OR 4,0), et d'une cardiopathie congénitale (p = 0,004 ; OR 3,7). Conclusion : Les détresses respiratoires néonatales sont fréquentes et sont associées à une létalité élevée. La prise en charge en salle de naissance, pendant le transfert et en néonatologie doit être améliorée


Subject(s)
Heart Defects, Congenital , Infant, Newborn , Respiratory Distress Syndrome, Newborn , Senegal
4.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(11): 553-558, 2016. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266154

ABSTRACT

Introduction : La maladie de Caroli est une maladie hépato-biliaire d'origine génétique rarement diagnostiquée en pédiatrie. Nous en rapportons un cas observé au service de néonatologie du centre hospitalier Abass Ndao de Dakar. Observation : Il s'agissait d'un nourrisson de 6 mois, de sexe féminin, hospitalisé pour une cholestase évoluant depuis la période néonatale. Une notion de consanguinité était notée chez les parents. L'échographie abdominale et l'IRM ont permis de confirmer le diagnostic de maladie de Caroli en montrant une dilatation kystique des voies biliaires intra-hépatiques. L'évolution a été défavorable chez notre patiente qui est décédée à domicile dans un tableau de sepsis sévère et d'hémorragie.Conclusion : La maladie de Caroli est une des affections à ne pas méconnaître devant une cholestase du nourrisson


Subject(s)
Academic Medical Centers , Caroli Disease , Early Diagnosis , Neonatology , Senegal
5.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(6): 326-332, 2016. tab
Article in French | AIM | ID: biblio-1266193

ABSTRACT

Introduction : La drépanocytose est une maladie héréditaire autosomique récessive de l'hémoglobine. C'est l'hémoglobinopathie la plus répandue dans le monde. Elle touche particulièrement l'Afrique subsaharienne. Sa révélation est souvent précoce chez le jeune nourrisson et son évolution chronique est émaillée de complications altérant la qualité de vie.Objectif : Caractériser le profil clinique et évolutif des enfants suivis pour syndrome drépanocytaire majeur, afin d'améliorer leur qualité de vie et de prolonger leur survie.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive ayant concerné tous les patients suivis dans notre service pour une drépanocytose du 1er janvier 2010 au 31 avril 2015.Résultats : Cent trente-huit patients étaient suivis avec un sex-ratio (H/F) de 1,42, un âge moyen de 8,26 ans (DS = 4,06). La majorité provenait de Dakar (65,1%) suivie de la région de Diourbel, puis de Matam avec respectivement 10,3% et 8,7% des cas. Les aînés étaient plus représentés avec 35,8% des cas et la fratrie moyenne était de 3,4 enfants par famille (DS 2,09). Une consanguinité parentale était retrouvée dans 50% et concernait le premier degré dans 46,7% des cas. L'âge moyen au diagnostic était de 52,61 mois (DS 39,8). Les circonstances de découverte étaient dominées par les douleurs ostéo-articulaires (34,8%), le syndrome pieds-mains (14,5%) et l'anémie (10,2%). A l'admission, 62,9% des patients avaient un index de masse corporelle insuffisant par rapport à l'âge. Trois types de profil d'hémoglobine ont été retrouvés : SS (94,7%), SC (4,5%) et un cas de S bêta thalassémie. Le traitement était essentiellement une supplémentation en acide folique (98,6%) et en fer (20,4%) et seulement deux patients étaient sous hydroxyurée.Une antibioprophylaxie par la pénicilline V orale était administrée dans 74,1% des cas. Pendant les phases de crises, la prise en charge était basée sur les antalgiques (81,9%), l'hydratation avec des solutés glucosés 5% (71%), des antibiotiques surtout les bêtalactamines et les quinolones (60,9%), la transfusion (30,4%) et la chirurgie (1,7%). Les complications étaient la crise vaso-occlusive (83,3%), les infections (54,3%) et la déglobulisation aiguë (26,1%). Un décès était noté. Les perdus de vue concernaient 41,7% des cas.Conclusion : Les complications de la drépanocytose chez l'enfant restent dominées par les crises vaso-occlusives et les infections. Il est alors capital de mettre l'accent sur la prévention primaire et secondaire afin d'améliorer la qualité de vie de ces patients


Subject(s)
Chemotherapy, Adjuvant , Choriocarcinoma , Madagascar , Menopause , Ovary , Women
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